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Noël en exil – témoignages de jeunes au Liban

Mouaaz, 12 ans

Mon nom est Mouaaz et je viens de Syrie. J’ai 12 ans. J’ai deux frères et trois sœurs, et nous vivons avec notre mère. Je suis arrivé au Liban pendant l’été 2014 après que notre maison de deux étages ait été détruite. La Syrie me manque. Là-bas, j’avais l’habitude de me promener et de jouer au football dans le parc. Mon vélo me manque. J’aurais aimé le prendre avec moi au Liban.

Malgré tout, je suis heureux au Liban. Nos voisins sont là pour nous aider si nous avons des soucis. Ce qui préoccupe ma maman, c’est surtout notre éducation. Tous mes frères et sœurs n’ont pas pu aller à l’école l’année dernière. Quant à moi, j’essaie de faire de mon mieux en cours pour rendre ma mère heureuse.

Soundous, 12 ans

Mon nom est Soundous. Je viesn de Daraa, j’ai 12 ans et je suis en 5e année. En Syrie, je me rendais à l’école avec mes amis. Nous avions une grande maison dans laquelle j’adorais jouer à « cache-cache ». Il y a trois ans, une roquette a touché notre maison et nous avons fui vers le Liban. Nous vivons dans une petite chambre. C’est vraiment difficile pour ma famille et pour moi. Je ne peux plus jouer comme en Syrie. J’espère vraiment pouvoir rentrer chez moi.

Mohamad, 13 ans

Je m’appelle Mohamad et j’ai 13 ans. J’ai quatre frères. Mes loisirs sont le sport et plus particulièrement le karaté. Je ne vais pas à l’école au Liban parce qu’ils disent que je suis trop âgé. En Syrie, j’allais à l’école. A la récréation, j’aimais bien jouer à « touche-touche » et au football. Mes amis me manquent et mon oncle aussi. Il a une maison dans les montagnes où on allait passer nos vacances. Au Liban, je suis heureux qu’il n’y ait pas la guerre et que nous soyons en sécurité. Je peux aller chez Caritas pour faire du karaté et d’autres activités. Mais c’est aussi difficile parce que mon papa vit à Beirut, loin de chez nous. Il y travaille pour pouvoir s’occuper de nous.

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